Le capitaine de Chelsea, Reece James, a remis en question la qualité des terrains utilisés lors de la Coupe du Monde des Clubs.

James ne pense pas que les surfaces sur lesquelles se joue le tournoi aux États-Unis favorisent un bon football.

Il estime que cela aggrave les difficultés déjà rencontrées par les équipes pour faire face aux matchs se déroulant par une chaleur intense.

S'exprimant avant le quart de finale de Chelsea contre Palmeiras à Philadelphie, le joueur de 25 ans a déclaré : « C’est évidemment difficile, de jouer dans ces conditions, ce climat, sur des terrains qui ne sont pas aussi bons que ceux en Europe. »

« La balle monte à 30 mètres dans les airs et rebondit à un mètre de hauteur. Ce n’est pas ce à quoi nous sommes habitués. J’ai l’impression qu’on devient beaucoup plus raide plus rapidement en jouant sur des terrains qui ne sont pas très bons. »

« Ce n’est pas seulement pour nous, c’est pour tous ceux qui participent à la compétition, mais je pense que pour les fans, pour les spectateurs, la qualité serait meilleure si les terrains étaient mieux acclimatés pour nous. »

Avec les États-Unis également co-organisateurs de la Coupe du Monde de l'année prochaine, les préoccupations de l'international anglais James pourraient revêtir une importance particulière, mais l'organisateur du tournoi, la FIFA, l'instance mondiale dirigeante, reste serein à ce sujet.

La FIFA a généralement été satisfaite de la qualité du gazon, qui a offert un jeu équilibré et ne s'est pas dégradé malgré de fortes pluies dans certaines villes. Elle estime qu'il s'agit d'une question subjective, car les terrains, de par leur nature, peuvent jouer différemment selon les régions du monde.

Il est indiqué que toutes les surfaces de ce tournoi ont été rigoureusement testées et se situent dans la « plage optimale » des caractéristiques de jeu définie par l’organisation.

Un porte-parole a ajouté : « La FIFA continue de surveiller les indicateurs clés de performance tels que la dureté de la surface, la traction et le roulement du ballon. »

« Tout en reconnaissant que le type de gazon et le climat varient selon les régions du monde, des ajustements sont effectués en temps réel en fonction des conditions météorologiques, de l'utilisation du terrain et des calendriers des matchs afin de garantir des surfaces de jeu de haute qualité et de privilégier la sécurité des joueurs dans tous les sites. »

La FIFA souligne également que la période d'adaptation des surfaces avant la Coupe du Monde sera plus longue que pour la Coupe du Monde des Clubs, car elle prendra le contrôle des sites beaucoup plus tôt.