Thomas Frank a reconnu que son « opération spéciale » avait échoué, mais il a ressenti de la fierté pour ses joueurs après que Tottenham ait perdu la Supercoupe aux tirs au but face au Paris Saint-Germain, après avoir laissé échapper un avantage de deux buts.

Des buts sur coup de pied arrêté de Micky van de Ven et Cristian Romero ont permis à Tottenham d'être à mi-chemin vers un autre trophée – seulement trois mois après que le prédécesseur de Frank, Ange Postecoglou, ait remporté la Ligue Europa en mai.

Le PSG, vainqueur de la Ligue des Champions, qui n'est revenu en pré-saison que la semaine dernière après ses exploits à la Coupe du Monde des Clubs en juillet, a réalisé une belle remontée – avec le remplaçant Kang-in Lee réduisant l'écart à cinq minutes de la fin avant que Gonçalo Ramos n'égalise à la quatrième minute du temps additionnel.

L'avantage était initialement pour Tottenham lors de la séance de tirs au but lorsque Vitinha a manqué le premier tir du PSG et que Rodrigo Bentancur a donné une avance de deux buts au club de Premier League, mais cela a été suivi par Van de Ven et Mathys Tel qui ont échoué à marquer, la première compétition officielle de Frank s'est terminée par une défaite 4-3 aux tirs au but après un match nul 2-2.

L'entraîneur danois a rendu hommage à son équipe après les avoir alignés dans une formation à trois défenseurs, ce qui a porté ses fruits en grande partie, lors d'un match où ils ont constamment représenté une menace sur les phases arrêtées.

« Très, très fier des joueurs, de l'équipe, du club, des supporters », a réfléchi Frank.

« Je pense que les joueurs ont tout donné, en jouant contre l'une des meilleures équipes du monde, peut-être la meilleure en ce moment, et je pense que nous avons été parfaits pendant 75, 80 minutes. Nous n'avons presque rien concédé. »

« Je savais que nous devions faire quelque chose d'un peu différent contre le PSG. C'était une opération spéciale. En termes médicaux, l'opération a réussi mais le patient est décédé, donc ce n'est pas si bon à la fin. »

« Mais nous avons travaillé sur un plan de jeu un peu différent et qui était très proche de réussir. »

« C'était une opération un peu spéciale parce que c'était clairement un peu plus direct par moments, car nous savions que nous pouvions leur faire mal à cet endroit. Un très, très grand accent sur les coups de pied arrêtés, de toutes les zones du terrain, mais nous aurons toujours un focus sur les coups de pied arrêtés quoi qu'il arrive. »

Le plan de jeu de Frank avait parfaitement fonctionné jusqu'à la 85e minute – l'ouverture du score de Van de Ven était une juste récompense pour une première mi-temps disciplinée et dynamique de Tottenham.

La tête de Romero sur un coup franc de Pedro Porro, trois minutes après la reprise, a plongé les supporters des Spurs dans un rêve, qui est resté intact alors qu'ils mettaient leur corps en jeu pour contrer le PSG jusqu'à ce qu'une série de remplacements de Luis Enrique fasse pencher la balance.

Le nouveau manager de Tottenham, Frank, a promis de remonter rapidement le moral avant l'ouverture de la Premier League samedi à domicile contre Burnley, ajoutant : « Chaque match compte. »

« Je pense que si vous regardez le visage des joueurs et de nous tous, nous sommes extrêmement déçus et j'ai ma règle pour 24 heures. Je peux être déçu pendant 24 heures. »

« Nous voulons participer à de nombreux tournois différents et si vous voulez faire cela, vous devez être prêt à enchaîner rapidement et repartir de plus belle. Je m'assurerai que les joueurs soient prêts et qu'ils arrivent en pleine forme samedi. »

Luis Enrique a été honnête dans son évaluation du PSG, qui a disputé la finale de la Coupe du Monde des Clubs il y a exactement un mois.

« Pour être honnête, je ne suis pas sûr que nous méritions ce trophée », a admis l'entraîneur espagnol.

« La différence était flagrante entre Tottenham. Ils ont eu six semaines de préparation et nous avons eu six jours. »

« C’était énorme et nous essayions de jouer notre football mais nous n’y sommes pas parvenus pendant les 80 premières minutes. Nous avons fait beaucoup de mauvaises passes et peut-être avons-nous eu de la chance. La chance nous a souri. »