Heimir Hallgrimsson a admis que son poste était menacé après que la République d'Irlande ait subi une défaite embarrassante lors des qualifications pour la Coupe du Monde en Arménie.

L'entraîneur principal de 58 ans a assumé la responsabilité de la défaite 2-1 dans le groupe F au stade républicain de Erevan, qui a laissé leurs espoirs de qualification suspendus à un fil avant le déplacement au Portugal le mois prochain.

Hallgrimsson est sous contrat jusqu'à la fin de la saison, mais un retour d'un seul point en deux matchs ne présage rien de bon pour ses espoirs d'obtenir une prolongation.

Interrogé sur le fait que les gens aient le droit de le remettre en question, l'Islandais a déclaré à RTE : « Oui, bien sûr, c'est le rôle de l'entraîneur. S'ils ne produisent pas, alors bien sûr, c'est toujours remis en question et c'est compréhensible maintenant. »

« Je ne suis pas naïf, c’est compréhensible maintenant. Après cette performance, bien sûr que je vais prendre la responsabilité. »

« Mais ce sont les mêmes joueurs avec lesquels nous étions satisfaits contre la Bulgarie, satisfaits en seconde mi-temps contre la Hongrie. Ce sont les mêmes joueurs, donc comme je l’ai dit, un jour sans. »

Pour la neuvième fois lors des 10 matchs officiels de Hallgrimsson à ce jour, l'Irlande a concédé le premier but, mais ce qui est tout aussi inquiétant, c'est qu'elle a créé bien trop peu d'occasions pour espérer gagner à Erevan contre une équipe classée 105e mondiale et n'ayant remporté que cinq victoires lors des 32 dernières rencontres.

Après avoir encaissé deux buts dans les 15 premières minutes contre la Hongrie samedi, ils ont commencé de manière beaucoup plus prometteuse au Stade Républicain, mais ils étaient menés 2-0 suite à un penalty d’Eduard Spertsyan et une frappe de Grant-Leon Ranos, de part et d’autre de la mi-temps.

Evan Ferguson, dont le but contre les Hongrois avait déclenché une remontée acharnée, a répété l'exploit à la 57e minute, mais cette fois, il n'y a pas eu de grande échappée.

Interrogé pour savoir si les espoirs de qualification de l'Irlande étaient terminés à cause de cela, Hallgrimsson, qui a admis que « presque tout » avait mal tourné, a répondu : « Oui, c'en est presque là. »

« Tout doit être parfait à partir de maintenant et après cette performance, il est difficile d’être optimiste quant au fait que nous irons au Portugal et les battrons avec une prestation comme celle d’aujourd’hui. »

Le capitaine Nathan Collins était tout aussi perplexe en contemplant les dégâts causés par ces quatre mauvais jours.

Collins a déclaré : « Nous devons battre le Portugal, c’est ce qui compte le plus. Nous devons y aller et obtenir un résultat. C’est tout ce que je peux dire. »

C’est Collins dont la faute sur Lucas Zelarayan a conduit au penalty qui a permis à l’Arménie de prendre l’avantage et, bien qu’il ait contesté cette décision, il ne l’a pas tenue pour seule responsable de la défaite.

Il a déclaré : « Le penalty, personnellement je ne pense pas que ce soit justifié, je trouve que c’est sévère, et ensuite ils en ont profité, si près de la mi-temps. »

« En seconde mi-temps, nous voulions une réaction, nous avons encore encaissé un but et cela nous a tués, puis nous avons marqué, mais ce n’était pas suffisant. Mais encore une fois, nous n’avons tout simplement pas créé assez d’occasions et nous n’avons pas été assez bons défensivement dans l’ensemble. »