Tyrrell Hatton a qualifié le parcours impitoyable d'Oakmont d'« injuste » après que ses espoirs à l'US Open se soient envolés au 17e trou.

L'Anglais était à égalité à cinq pour la tête au avant-dernier trou, qui, en tant que court par quatre, représentait une bonne occasion de réaliser un birdie.

Mais il a envoyé son coup de départ dans le rough épais à droite, puis a frappé son deuxième coup à 7,5 mètres dans un autre rough sur une pente raide, finissant par réaliser un bogey en cinq coups.

Il a ensuite fait un bogey au 18e trou après avoir perdu son sang-froid à sa manière habituelle, terminant à égalité à la quatrième place avec trois coups au-dessus du par, à trois coups du vainqueur JJ Spaun.

La difficulté du parcours exigeant de Pennsylvanie a été un sujet de discussion toute la semaine, Hatton affirmant que le rough épais autour des bunkers escarpés était inutile.

Et il a déchargé sa frustration sur un journaliste, qui lui avait demandé pourquoi il pensait que son coup de départ au 17 était malchanceux.

« Pourquoi penses-tu que c'était de la malchance ? Quel genre de question est-ce que c'est ? » répliqua-t-il sèchement.

« C’est ridicule. Si tu vas manquer ce green, tu dois le manquer directement dans le bunker. J’ai fait ma part. J’ai l’impression d’avoir été extrêmement malchanceux de finir là où je l’ai fait. »

« Je sens que j’ai frappé au bon endroit et que j’ai été puni, ce qui, au final, ne me semble pas juste. »

« La fin fait très mal. Ce qui s'est passé au 17 va faire très mal pendant longtemps. »

« C’était la première fois que j’étais en lice dans un majeur, et c’était excitant, mais malheureusement, je pense qu’à cause d’un peu de malchance, on m’a enlevé mon élan et, au final, ce n’était pas ma journée. »

« C’est difficile quand on a l’impression que le tournoi vous échappe juste à la fin. »

« Certainement pour moi, étant la première fois en lice dans un majeur, que cela arrive juste à la fin plutôt qu'au début de la semaine, quand on ne sait pas encore si cela va coûter quelque chose plus tard, je dirais qu'à la fin du tournoi, ça fait beaucoup plus mal. »