Jack Draper pense qu'il lui faudra peut-être encore deux ans pour atteindre le niveau de Jannik Sinner et Carlos Alcaraz.
Jack Draper pense qu'il lui faudra peut-être encore deux ans pour atteindre le niveau de Jannik Sinner et Carlos Alcaraz.
Draper, 23 ans, a manqué l'occasion d'affronter le numéro un mondial Sinner à Roland-Garros après s'être incliné au quatrième tour face à Alexander Bublik.
Le numéro un britannique est désormais quatrième au classement ATP en direct, derrière seulement Sinner, Alcaraz et Alexander Zverev.
Mais les blessures que Draper a subies au début de sa carrière signifient qu'il accuse un retard en termes d'expérience ; la défaite contre Bublik était son 162e match au niveau du Tour, tandis que le jeune Alcaraz, âgé de 22 ans, en a disputé plus de 300 et Sinner, seulement quelques mois plus âgé que Draper, en a joué plus de 350.
« Je pense toujours que je suis loin derrière ces garçons. J'ai encore beaucoup à apprendre », a-t-il déclaré.
« Si vous regardez les matchs ATP, combien de matchs ils ont joués, ils ont probablement joué le double de ce que j'ai joué. »
« Ils ont probablement un an, deux ans d’avance sur moi et ont évidemment accompli beaucoup plus, avec beaucoup plus d’expérience. Honnêtement, j’ai encore beaucoup de chemin à parcourir pour les rattraper. »
« Mon niveau s'améliore tout le temps, mais ce n'est pas seulement le tennis. C'est la régularité de ce qu'ils font. Même si j'ai été plus constant, c'est le fait de le faire quand ça compte, et ce sont les tournois qui comptent. »
« J'ai encore beaucoup de chemin à parcourir pour les atteindre, et je pense que je travaille dur, que je fais les bonnes choses, et on verra bien. »
Néanmoins, Draper peut regarder en arrière une saison sur terre battue réussie – ayant atteint une finale à Madrid et remporté des matchs pour la première fois à Roland-Garros – avant de se diriger vers le gazon vert et luxuriant de son pays.
« Je vais être très heureux de quitter la terre battue. Vous savez, c’est un fait », a-t-il ajouté.
« Je suis vraiment, vraiment fier de ma capacité à m'adapter et à relever le défi d'être sur la terre battue. »
« Semaine après semaine, j’ai vraiment progressé, j’ai beaucoup appris et je me suis amélioré. Je suis venu ici, j’ai gagné trois matchs, atteint le quatrième tour malgré le fait que je ne jouais probablement pas le meilleur tennis que je jouais à Madrid et Rome. »
« Je serai heureux de jouer sur une surface plus rapide, une surface sur laquelle je me sens beaucoup plus à l’aise pour me déplacer. Oui, j’ai hâte de revenir chez moi, de jouer sur gazon, c’est certain. »
